Le know-how management dope la compétitivité des entreprises

By Constant Ondo

Peut-être avez-vous noté que nous avons utilisé dans le titre de cet article l’expression « know-how management » (gestion du savoir-faire) et non « knowledge management » (gestion des connaissances). Ce choix est parfaitement volontaire. Nous souhaitons en effet aborder aujourd’hui l’utilisation des plateformes d’intelligence collective dans les ateliers de production industrielle, et ce à des fins d’amélioration de la productivité et de la qualité. Dans ce contexte, comme nous allons le voir, la connaissance se doit avant tout d’être actionnable rapidement. Elle doit donc être traitée comme un savoir-faire directement transmissible.

Une incidence mesurable sur la productivité et la qualité

Tous les process industriels subissent des arrêts imprévus et des déviations hors des spécifications qualité. Il est sans doute illusoire de penser que ces incidents puissent un jour disparaître complètement. Certaines entreprises parviennent néanmoins à avoir un taux d’occurrence de ces évènements beaucoup plus faible que leurs concurrents et à revenir beaucoup plus vite à une situation normale. Comment font-elles ?

Elles s’assurent sans doute que leurs collaborateurs sont en capacité :

  • d’identifier très tôt les déviations d’une machine,
  • de résoudre sans délai, et de manière autonome un maximum d’incidents.

Toutes ces entreprises n’ont pourtant pas un technicien ultra expérimenté derrière chaque machine. Elles compensent ce manque de ressources en s’appuyant sur des outils digitaux pour alerter et assister efficacement les opérateurs.
L’impact de ces outils sur les indicateurs de productivité et de qualité est réel. C’est ce qui amène par exemple Berry Global à déployer progressivement PICC sur l’ensemble de ses sites de production. Une plus grande disponibilité de l’outil de production et moins de rebuts qualité améliorent autant la satisfaction des clients que l’EBIT. Au vu des résultats obtenus chez nos différents clients, nous estimons que PICC peut générer plus de 100 K€ de gains par an dans une usine de 50 personnes.

Grâce à une approche pragmatique, centrée sur l’expérience utilisateur


Pour qu’un opérateur puisse réagir vite et bien à un incident auquel il n’a encore jamais été confronté, il faut être en mesure de l’amener tout de suite à la bonne solution. Il faut aussi s’assurer que cette solution sera correctement comprise et appliquée, même en état de stress face à l’urgence. Il faut enfin, si l’incident auquel l’opérateur fait face n’est pas documenté, l’en informer au plus vite et lui dire quel expert contacter.

En abordant le know-how management sous l’angle du temps séparant l’apparition d’un problème de sa résolution, on s’aperçoit rapidement que la connaissance doit être traitée d’une manière bien particulière.

Tout d’abord, il est essentiel de documenter suffisamment de bonnes pratiques, avec un savoir-faire actif, expliqué en utilisant les mots du terrain. Nous constatons que le savoir-faire en matière de bonnes pratiques est encore insuffisamment capitalisé. Nous constatons aussi que le savoir-faire documenté est souvent trop opaque pour être utilisable.

Il faut ensuite que l’ensemble du savoir-faire soit stocké au même endroit et puisse être consulté au pied de la machine. Les outils de requête doivent comprendre à quel problème l’utilisateur est confronté, au-delà des mots qu’il utilise. Et la solution doit être expliquée pas à pas, pour pouvoir être mise en oeuvre dans l’instant. Ces différents points amèneront l’utilisateur à sentir que l’outil lui fait gagner du temps.

Les utilisateurs apprécient particulièrement les procédures dynamiques, fonctionnant sous forme de questions/réponses et illustrées de photos et de vidéos. Des procédures qui peuvent désormais, grâce à l’intelligence artificielle, être créées automatiquement à partir du savoir-faire documenté.

Et de nombreuses possibilités d’interaction et de connexion

Dès lors que l’on choisit de miser sur la capitalisation et le partage des savoir-faire pour doper la compétitivité, il semble essentiel d’actualiser et d’enrichir en permanence les connaissances.

Un bon moyen de le faire est de permettre aux utilisateurs d’interagir avec le système. En évaluant les solutions qui leur ont été suggérées ou en proposant leur propre solution, ils contribueront à l’amélioration collective des bonnes pratiques.

La collecte et le traitement en temps réel par le système de données issues de capteurs est aussi un atout majeur. Elle permet d’affiner le diagnostic en dépassant ce que l’utilisateur peut voir. Ce qui renforcera la pertinence des solutions proposées.

Les possibilités d’interaction et de connexion apparaissent désormais être un critère décisif dans le choix d’un outil de gestion des bonnes pratiques. Elles offrent en effet une garantie d’ancrage dans la réalité vécue au quotidien par les équipes. Or c’est ce lien avec la réalité terrain qui permet d’obtenir des gains de productivité et de qualité durables.

La raison d’être de PICC est de vous aider à transformer vos connaissances en avantage concurrentiel. Elle est aussi de vous faire gagner du temps en évitant à vos collaborateurs d’avoir à « réinventer la roue ». Notre plateforme d’intelligence augmentée peut vous permettre de dégager 1 à 2 heures par employé et par jour.

Vous demandez à voir ?
N’hésitez-pas à nous contacter pour planifier une démo.

Ces articles pourraient aussi vous intéresser :

DÉCOUVREZ PICC SOFTWARE